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Afin de décrypter les pratiques sexuelles des Suisses, l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) a fait appel au journal alémanique Blick, lequel s’est empressé de mener l’enquête. Après avoir interrogé quelques 30 000 personnes, il a publié les surprenants résultats dans ses pages du 21 novembre 2016.

Et comme nous sommes, par nature, de terribles petits curieux, les révélations du sondage ont trouvé une place d’honneur sur la Une de divers médias Suisses. Si les préférences divergent d’une région à une autre, elles révèlent un appétit sexuel plus important en Romandie qu’en Suisse alémanique – à quelques exceptions près.

Les bâlois battent les records

En Suisse, une femme adulte typique aurait eu six partenaires sexuels au cours de sa vie. Les hommes dépassent légèrement ce nombre, avec une moyenne de 7 partenaires.

En Romandie, cette moyenne s’élève à 7,1, tandis que les autres régions linguistiques affichent un nombre légèrement plus bas, avec 6,1 en Suisse alémanique et 5,8 au Tessin.

Cette moyenne n’est cependant pas si générale que cela, puisque 40% des personnes interrogées ont batifolé avec 20 personnes ou plus. Seuls 13% des Suisses n’ont jamais changé de partenaires au cours de leur vie (visiblement, nous préférons essayer quelques paires de chaussures avant de passer en caisse...)

L’OFSP indique d’ailleurs qu’avec une valeur médiane de 12,3 partenaires au cours de la vie, le canton de Bâle-Ville est en tête du classement. En effet, une nette différence serait perceptible entre les pratiques sexuelles des habitants des villes et de ceux des campagnes – peut-être les citadins sont-ils davantage touchés par le FOMO relationnel. Ou alors est-ce plus facile de tomber sur un charmant inconnu en plein centre-ville que de trouver l’amour dans le pré (désolée Karine Le Marchand…)

Les Romands sont les plus coquins

Si la moitié des sondés indiquent avoir déjà pratiqué le sexe anal, ils seraient plus nombreux en Suisse Romande: entre 65 et 70% des Valaisans et des Neuchâtelois seraient adeptes, contre seulement 55 à 60% des Genevois et des Tessinois. Fribourg, Obwald, Nidwald et les Grisons seraient beaucoup moins fans. Cependant, les Obwaldiens et les Nidwaldiens prennent la tête en ce qui concerne les relations sexuelles en plein air (65%).

Et lorsqu’il s’agit de coups d’un soir, c’est à nouveau Bâle-Ville qui prend la tête, avec 63% des sondés, alors que la moyenne nationale s’élève à 52%. Le canton (décidément plutôt libertin) détient également le score maximum pour ce qui est des relations à trois. En revanche, c’est Genève qui détient la palme d’or du sexe en groupe (14%), devant les Vaudois (13%) et les Valaisans (11%).

Bon, notons également que 35% des Suisses passent par l’étape du dépistage du sida avant de se lancer dans une nouvelle aventure: la grande majorité des Genevois et des Vaudois indiquent avoir effectué le test au moins une fois. Alors, vos galipettes sont-elles plutôt genevoises ou fribourgeoises..?


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