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Chronique sexe

Sexualité: Comment mieux accueillir ses complexes?

Sexualité: Comment mieux accueillir ses complexes?

Donner une juste place au sentiment de vulnérabilité est un bon point de départ pour mieux accepter ses complexes.

© PETITES LUXURES

Qu’est-ce qui pèse plus que «mon corps sur ton corps, lourd comme un cheval mort» qui après l’amour ne sait plus «s’il existe encore»? Les complexes, pardi! Ou plutôt par dix… Tailles et formes des sexes, des seins, «mince, on va trop voir mon ventre dans cette position», cicatrices, acné, durée et qualité de l’érection… Chaque personne en a son lot, plus ou moins touffu (ou justement épilé), et plus ou moins pesant quand vient le bon temps de la rencontre intime. Tout peut y passer: de la tête aux pieds, la «partition» du corps en fait chanter plus d’un-e!

Beaucoup se demandent comment s’en départir pour mieux s’épanouir. Et si le premier pas vers la libération, c’était de «faire avec»?

Conseils pour faire avec ses complexes

Donner une juste place au sentiment de vulnérabilité qu’amène cette partie de soi qui semble «détonner», en lui murmurant «je sais que tu es là, mais ça ira quand même», est un bon point de départ. On peut aussi s’amuser à contrebalancer la chose («oui, mes fesses sont plates, mais elles sont aussi sensibles et douces»), apprendre à se voir autrement, par de la photothérapie ou des cours de burlesque. À noter que si une honte ou un dégoût sont ancrés et que cela prend une place disproportionnée dans sa vie, il peut être important d’en parler avec un ou une psy: on peut en effet souffrir de «dysmorphophobie», et cela se soigne.

Faire avec ses complexes, c’est certes un travail personnel mais également relationnel – d’ailleurs souvent ils viennent de là, d’une remarque d’une personne proche, en plus des normes et diktats physiques ou sexuels véhiculés. Échanger sur le sujet peut aider à se sentir d’une part moins seul-e, mais aussi à trouver des solutions! Par ailleurs, la verbalisation peut fluidifier la communion: «Je ne suis pas très à l’aise avec telle chose, et ce qui m’aide en général, c’est…».

Car pour «kiffer» en sexualité, l’important est de se mettre à l’aise, et s’il faut de la lumière tamisée, eh bien soit! Et puis, c’est en caressant avec douceur nos parts blessées qu’elles nous laissent tranquilles.

Mettre l'accent sur le charme et l'unique

Mis à part cela, il y a clairement une responsabilité collective face aux complexes: plutôt que de porter un regard comparant et critiquant les corps, si celui-là s’évertuait à mettre en valeur la beauté dans chacun d’eux? Dans l’intimité, on peut rejouer Le Mépris, Bardot et Piccoli, et prendre le temps d’en apprécier chaque partie. Relever le petit truc singulier de l’autre, sa spécificité. Voir le charme dans l’originalité, ce qui est unique. Sans lésiner sur les compliments, qui peuvent être profondément réparateurs. Tout cela aide à (re)devenir des êtres… complexes plus que complexés!

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